LA MAISON BFS, RÉHABILITATION ET EXTENSION A MONTGERMONT
Une transformation radicale : Réhabilitation lourde, isolation par l’extérieur et extension d’un pavillon des années 70
★★★ Lauréat Prix National Bois
★★★ Lauréat du Trophée des Bâtiments Passifs 2021
PROJET PASSIF ET BIOSOURCÉ
Lieu : Montgermont (35) Maître d’ouvrage : privé
Programme : Réhabilitation lourde et extension PassivHaus d’une maison individuelle
Surface : 250 m² (150m2 volume passivHaus + 100m2 sous sol)
Mission : Complète
Mode constructif :
– Extension en ossature bois et matériaux biosourcés, isolation ouate de cellulose (papier recyclé) et tissu recyclé, bardage bois Red Cedar, triple vitrage
– Réhabilitation : isolation par l’extérieur (ouate de cellulose) sur ossature bois et fibres de bois, Sarking en charpente, bardage bois et ardoises naturelles
Exigence thermique : Label EnerPHit
Résultat thermique : 22.7 kWh/m²/an 0,8 h-1 au N50
Phase : Réception Juillet 2017
Les clients, un couple et leurs enfants, achètent un pavillon des années 70 sur un grand terrain, tout près de Rennes. Leur volonté est de transformer ce pavillon en maison résolument contemporaine. A cette envie s’ajoute également le souhait de vivre dans une habitation écologique aux performances énergétiques Passivhaus. Le mode de construction passive vise à consommer très peu d’énergie, mode auquel nous associant souvent la mise en œuvre de matériaux écologiques et biosourcés. La maison existante est trop
petite pour accueillir le programme des clients, une extension est alors réalisée. Le PLU de la commune étant très restrictif, la forme et l’implantation ont été très contraintes. Notre intention architecturale est de créer deux monochromes contrastés : l’existant en noir, le neuf en bois. Au centre, une serre en verre, reliant le tout et créant l’accès principal. Dans un soucis de conservation des marqueurs originels de l’architecture de la maison existante : les lucarnes sont mises en valeur, bardées de bois et font écho à l’extension. Cette dernière est la reproduction )à moindre échelle de la forme de la maison existante. Une réhabilitation réussie réside toujours dans un équilibre précis : faire en sorte que les qualités de l’existant soient mises en valeur et respectées tout en affirmant une expression contemporaine.
Techniquement, nous avons totalement repensée la maison et l’avons modifié dans son cœur pour répondre aux standards de la construction passive. Les murs existants, en parpaings, le sous-sol et la charpente sont les seuls éléments conservés. L’isolation a été mise en place par l’extérieur : des caissons en bois pour insuffler la ouate de cellulose viennent se greffer sur les murs. Une nouvelle charpente (poutre en I en bois) vient ensuite se superposer sur l’existante, isolée en ouate de cellulose insufflée.
L’étanchéité à l’air est obtenue grâce à la membrane hygrovariable et la projection de plâtre spécifique.
Un manteau en fibre de bois dense recouvre le tout, puis le bardage en ardoises longues et noires termine l’enveloppe. L’extension est en murs d’ossature bois, isolés en ouate de cellulose.
Par ailleurs, nous avons agrandi les ouvertures du pavillon originel pour augmenter les apports solaires au sein de l’habitation. La verrière est en triple vitrage, passive, et est conçue avec l’aide de notre thermicien Hinoki : la verrière Hueck Trigon et son vitrage résistant aux UV sont choisis pour cette réhabilitation PassivHaus.
-Publié dans l’ouvrage Maisons individuelles passives de Catherine Charlot-Valdieu et Philippe Outrequin, Ed. Le Moniteur, 2019
-Publié dans Reconversion passive, Maison et travaux n°303
-Publié dans Architecture bois, juillet 2019
-Publié dans l’ouvrage Rénovation, plus de 30 millions de logements par Fabrice d’Orso
-Publié dans A+d n°51, Oct. 2018
-Publié dans Panorama Bois édition 2018
-Publié dans Woodsurfer n°107
-Publié dans le hors-série Habitat Naturel n°19 et n°22
-Publié dans le reportage « constructions passives » TV Rennes, Octobre 2022
Photographe Joan Casanelles